Communiqué de Béatrice Vernaudon
Communiqué de Béatrice Vernaudon - 19 décembre 2006
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A quelques jours de Noël le vote de la troisième motion de censure en l’espace de deux ans, montre l’extrême instabilité politique de notre Pays.
A ce point de discrédit jeté sur nos institutions, il convient de se ressaisir pour mettre en avant l’intérêt général qui doit s’imposer aux intérêts particuliers de personnes ou de partis politiques.
Ce sursaut permettra à nos concitoyens et en particulier à notre jeunesse de croire à nouveau à l’action publique et de s'engager plus fortement dans la vie politique pour peser sur notre avenir.
La Polynésie doit en effet impérativement anticiper l'avenir pour faire face aux évolutions inévitables de la société.
- Evolution de la politique de la France à l'égard de ses outremers qui ne manquera pas de modifier les rapports entre la Polynésie et l'Etat, quelle que soit l'issue du scrutin national;
- Evolutions indispensables de notre société polynésienne vers plus de justice sociale, comme le démontre la cruauté des images de l'émission "Enquête dans les coulisses d'un paradis" sur M6;
C'est pourquoi nous n’avons pas besoin d’une plateforme autonomiste pour contrer un projet d'indépendance qui sera tranché par le peuple mais d’une plateforme de Pays, qui dépasse les clivages partisans ou idéologiques.
Rassembler tous nos concitoyens dans un effort de rigueur et de partage autour d’un "pacte de confiance", voilà l'urgence.
Confiance dans nos institutions, confiance dans la classe politique, confiance dans le dynamisme économique au service du progrès social, confiance dans nos valeurs communautaires, voilà les clés permettant d'ouvrir les portes de l'avenir.
Ce pacte doit être négocié entre tous les partis politiques et toutes les forces vives du Pays, dans une démarche d’unité, avec la volonté d’aboutir à un document commun, au moment même où le nouveau gouvernement sera mis en place en France.
Pour ce faire, la loi statutaire et particulièrement son volet électoral doivent être étudiés avec soin, comme réclamé depuis plusieurs mois, pour aboutir à de nouvelles élections et à la mise en place d'un nouveau gouvernement.
Ce nouveau gouvernement issu des urnes aurait alors toute légitimité pour négocier un contrat de confiance qui pourrait sur 10, 15 ou 20 ans, fixer le cadre des relations entre la France et la Polynésie.
Comme attendu depuis l'alternance de 2004, ce nouveau gouvernement devra s'attacher à mettre en œuvre les principes d'une bonne gouvernance impliquant, de rénover la morale publique, de repenser la performance économique et de promouvoir la justice sociale.
A ce point de discrédit jeté sur nos institutions, il convient de se ressaisir pour mettre en avant l’intérêt général qui doit s’imposer aux intérêts particuliers de personnes ou de partis politiques.
Ce sursaut permettra à nos concitoyens et en particulier à notre jeunesse de croire à nouveau à l’action publique et de s'engager plus fortement dans la vie politique pour peser sur notre avenir.
La Polynésie doit en effet impérativement anticiper l'avenir pour faire face aux évolutions inévitables de la société.
- Evolution de la politique de la France à l'égard de ses outremers qui ne manquera pas de modifier les rapports entre la Polynésie et l'Etat, quelle que soit l'issue du scrutin national;
- Evolutions indispensables de notre société polynésienne vers plus de justice sociale, comme le démontre la cruauté des images de l'émission "Enquête dans les coulisses d'un paradis" sur M6;
C'est pourquoi nous n’avons pas besoin d’une plateforme autonomiste pour contrer un projet d'indépendance qui sera tranché par le peuple mais d’une plateforme de Pays, qui dépasse les clivages partisans ou idéologiques.
Rassembler tous nos concitoyens dans un effort de rigueur et de partage autour d’un "pacte de confiance", voilà l'urgence.
Confiance dans nos institutions, confiance dans la classe politique, confiance dans le dynamisme économique au service du progrès social, confiance dans nos valeurs communautaires, voilà les clés permettant d'ouvrir les portes de l'avenir.
Ce pacte doit être négocié entre tous les partis politiques et toutes les forces vives du Pays, dans une démarche d’unité, avec la volonté d’aboutir à un document commun, au moment même où le nouveau gouvernement sera mis en place en France.
Pour ce faire, la loi statutaire et particulièrement son volet électoral doivent être étudiés avec soin, comme réclamé depuis plusieurs mois, pour aboutir à de nouvelles élections et à la mise en place d'un nouveau gouvernement.
Ce nouveau gouvernement issu des urnes aurait alors toute légitimité pour négocier un contrat de confiance qui pourrait sur 10, 15 ou 20 ans, fixer le cadre des relations entre la France et la Polynésie.
Comme attendu depuis l'alternance de 2004, ce nouveau gouvernement devra s'attacher à mettre en œuvre les principes d'une bonne gouvernance impliquant, de rénover la morale publique, de repenser la performance économique et de promouvoir la justice sociale.
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